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Informations  complementaires : 

INVENTAIRE

des acteurs 

 

Acteurs  interrogEs  en  entretien

 

 

Sophie BobbE est une anthropologue, qui étudie principalement l’anthropologie de la nature. Elle est chercheuse associée au centre Edgar Morin et Membre du CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) au Ministère de l’environnement. Dès 1985, elle commence à travailler sur les problématiques liées aux grands prédateurs, ours et loups en particulier. Elle a publié de nombreux articles à ce sujet, en s’intéressant particulièrement à l’évolution de la relation des hommes au sauvage.

 

 

Caroline Bourda est membre du bureau de l'association Eleveurs et Montagne, créée en 2011. (voir “association éleveurs et Montagne”)

 

Gaelle Cap est chef de projet de l’exposition Ours Mythes et réalités au Muséum d'Histoire naturelle de Toulouse, se déroulant du 11 octobre 2013 au 30 juin 2014

 

Christophe Castaner est un homme politique français, membre du parti socialiste. Il est maire de Forcalquier (Alpes de Haute Provence), député de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence et président du groupe national loup. Dans sa circonscription, la loup est très présent. Il prend la présidence du GNL à la demande de Delphine Batho (ministre de l’écologie). Il y assure une fonction de “synthèse et de facilitateur” (selon ses termes).

 

David Chetrit est diplômé d’un troisième cycle en biologie et ingénieur écologue de formation. Fils d’une bergère, frère d’un berger ossalois,  il a baigné dès son enfance dans le monde du pastoralisme. Aujourd’hui médiateur professionnel, cette triple casquette a fait de lui un observateur privilégié de la controverse liée à la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées. Sa volonté de “clarifier le débat” et ses recherches sur le sujet lui ont permis d’écrire en 2012, La réintrodruction de l’ours, histoire d’une manipulation.

 

Olivier Guder est l’animateur responsable du réseau ile-de-France de l’association FERUS. Bénévole depuis cinq ans, il est aujourd’hui membre du conseil d’administration de l’association.  (voir “association Ferus”)

 

Philippe Lahoucarde est éleveur à proximité d’Arette,  dans les Pyrénées atlantique. Son exploitation familiale regroupe environ 200 brebis essentiellement laitières. Berger depuis près de 45 ans, il a, dans sa vie, déjà été victime de dégats d’ours.

 

Philippe Laurent, médecin du travail, est responsable du service santé au travail de la Mutualité sociale agricole (MSA) Ardèche-Drôme-Loire, expert des troubles musculosquelettiques et des risques psychosociaux. Il est activement engagé sur le terrain auprès des éleveurs victimes d’attaques de loups.

 

Marion Martin-Lurcel de l’agence Oyopi gère la communication de l’association éleveurs et montage et a participé activement à sa création. L’agence a réalisé le site internet, et gère la stratégie de communication, les relations de presse et les outils de communication de l’association.

 

Christophe Tavin est membre de la DREAL. Il fait partie du service biodiversité et ressources naturelles qui gère les problématiques liées aux milieux, habitas espèce et les questions de l’eau. Plus spécifiquement il est chargé de mission ours/loup/bouquetin. Son équipe réalise un suivi scientifique de l’ours pour conseiller des instances telles que le Groupe Ours ou  l’ONCFS qui s’assure de la bonne implantation de l’ours. La DREAL est sous le contrôle du ministère de l’environnement.

 

 

Autres acteurs importants dans la controverse :

 

 

Farid Benhammou : Chercheur s’intéressant notamment aux implications sociétales de la réintroduction de l’ours dans les pyrénées. Doctorant en géographie à l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (Engref), Farid Benhammou est aussi investit auprès des actions et travaux  de FERUS et de l'ADET - Pays de l'ours. Il est particulièrement attaché aux problématiques liées aux grands prédateurs tel que le loup, l'ours et le lynx. Il a publié plusieurs ouvrages dont certains sont parfois contestés et plusieurs publications dont une dans le n° 48 du Courrier de l'environnement qui fait débat avec trois chercheurs de l'INRA qui semble l'accuser " d'affirmations mensongères ". Selon lui le problème ne vient pas de la présence des prédateurs, mais de la gestion environnementale des territoires sur lesquels ils sont présents.

 

Laurent Mermet : Professeur à AgroPari.sTech-ENGREE Son enseignement et ses recherches visent à une prise en charge plus active des problèmes d'environnement, face aux multiples forces qui tendent à les reléguer au second plan. Il travaille sur l'analyse stratégique et la gestion environnementale, sur les méthodes de prospective pour la gestion à long terme des systèmes écologiques, sur les conflits d'environnement, la négociation et la concertation. Il a souvent travaillé en collaboration avec Farid Benhammou, notamment sur l’ours.

 

Jean-Jacques Camarra : Biologiste, originaire des Hautes-Pyrénées, qui s’installe en vallée d’Aspe en 1976 dans le but de développer une connaissance fiable des derniers ours. Pour cela, il va à la rencontre de chasseurs locaux, travaille et vit avec des bergers pour récolter leurs savoirs tout en parcourant intensément la montagne. L’objectif est d’ancrer la base de départ de la connaissance de l’ours dans les savoirs locaux montagnards.

De 1978 à 1983, J.-J. Camarra élabore les méthodes nécessaires à l’étude et au suivi des ours. En plus des prospections, il part régulièrement se former en Amérique du Nord où les études scientifiques sur l’ours sont plus avancées. Il travaille de manière indépendante et en synergie avec quelques gardes du parc national des Pyrénées (PNP) et avec le Fonds d’intervention éco-pastoral (FIEP).

En 1981, J.-J. Camara est intégré à l’Office national de la chasse (ONC) et met en place, sur l’initiative de la Fédération départementale des chasseurs, un dispositif de suivi systématique de la population d’ours: le Réseau ours brun. Il forme alors les gardes-chasse de l’ONC, travaille étroitement avec les agents du PNP, de l’Office national des forêts (ONF) et des bénévoles des associations environnementales. Se met alors en place un système de récolte d’informations sur l’ours, fondé sur la collecte d’indices (traces, poils, crottes,…) et sur les témoignages d’observations fournis par les techniciens d’organismes publics, les associations naturalistes et les autres usagers locaux

 

Sources :

Pyrénées Magazine N°24 - novembre-décembre 1992

Pyrénées Magazine N°150 - novembre-décembre 2013

 

Pierre-Yves Quenette : chef de projet de l’unité de recherche consacrée aux ours à l’ONCFS, Office national de la chasse et de la faune sauvage. L’essentiel de ses études repose sur le suivi de la population d’ours brun en vue d’évaluer son état de conservation. Il s’agit à la fois d’estimer l’évolution numérique de la population et sa distribution spatiale. Depuis 2010, plusieurs protocoles de suivi (suivis systématiques par itinéraire, par pièges à poil, par piège photo et opportuniste) sont testés pour évaluer leur performance par rapport à ce double objectif.

 

 

 

 

ASSOCIATIONS :

 

ADDIP : Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées, a pour vocation de fédérer les associations pyrénéennes de sauvegarde du patrimoine montagnard sur le plan environnemental, Elle a été créée en 2000. Elle Représente les éleveurs, travaille en commun avec les autres acteurs principaux du territoire pyrénéen : conseils généraux, chambres d'agriculture, représentants professionnels et associatifs, afin de mettre en avant les conséquences transversales et globales de la présence de l'ours.

Les associations membres sont :  

ASPP 65 - Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Pyrénéen

FEdEration TranspyrEnEenne des Eleveurs de montagne

ASPAP - Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées

ADIP - Association de dEfense de l'identité pyrénéenne

ASPA 11 - Association pour la Sauvegarde des Pyrénées Audoises

 

ASPAS : l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages. C’est une ONG. Elle “ oeuvre pour la protection de la faune sauvage, pour la préservation du patrimoine naturel et pour la défense des droits des usagers de la nature. “ A propos du loup, elle dit vouloir favoriser la connaissance et la protection du loup. L’association mène des campagnes d’information pour mobiliser l’opinion publique et interpeller les élus . Elle réalise des expositions, des diaporamas et édite des guides et brochures pour sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger les milieux et les espèces.

 

CAP   OURS: La Coordination Associative Pyrénéenne pour L'ours créée en l'an 2000 rassemble 30 associations de bergers, d'éleveurs, d'apiculteurs, de comités d'habitants, de professionnels du tourisme ainsi que des associations de développement économique durable, de protection et d'éducation à la nature. L’association a pour but la restauration d'une population viable d'ours par de nouveaux renforcements sur le massif pyrénéen, l'acceptation sociale de l'ours et la poursuite des efforts réalisés dans ce domaine à travers notamment la promotion du tourisme et de l’économie de la production artisanale ainsi que la sensibilisation à la biodiversité.

 

CAP Loup : Créé en 2014, CAP Loup est un ensemble d’associations de protection de la nature rassemblées autour d’un objectif commun qu’est la protection du loup en France. Cap Loup est composé des associations Animal Cross, ASAPAS, FERUS, LPO PACA - Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA, Mille Traces, SFEPM - Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères et WWF France, et ont été rejoins par GMA – Groupe Mammalogique d’Auvergne, Kermit, LPO Champagne-Ardenne, et Peuple Loup.

 

 

Eleveurs et montage : L'association Eleveurs et Montagnes, créée regroupe plus de 350 éleveurs bovins, caprins, ovins et équins des Alpes de Haute-Provence, Alpes maritimes ainsi que du Var et des Bouches-du-Rhône. L'association Éleveurs et Montagnes a pour but de sauvegarder et défendre tous les modes d'élevage qui subissent les attaques et les contraintes dues aux prédateurs (loup, lynx…).

 

 

FACE - Fédération des associations de chasse et de conservation de la faune sauvage de l'Union Européenne est une fédération de chasseurs (avec le statut d’ONG) ayant son siège à Bruxelles. Son objectif est de défendre et représenter les intérêts collectifs de ses membres au niveau européen et international.

 

FERUS : Férus signifie ce qui est sauvage en latin. C’est une association née en 2003 de la fusion d’ARTUS (association née en 1989 militant pour la sauvegarde de l’ours brun) et du Groupe Loup France (association née en 1993 avec l’apparition des premiers loups sur le territoire français). Férus se définit comme “ la première association nationale pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx en France”. Elle est très active sur ces dossiers, grâce notamment à un fort réseaux d’adhérents répartis en fédérations locales dans toutes la France (participation à des groupes et des colloques, publications, actions juridiques, animations dans les écoles).

 

FIEP - Groupe   Ours    Pyrenees : C’est une Association de protection de la Nature crée en 1975, et elle fait activement partie du "Réseau Ours" et recueille ainsi beaucoup de données sur l'ours dans les Pyrénées Occidentales. Elle oeuvre pour assurer le maintien de l'exploitation pastorale des milieux pyrénéens et de tous les éléments biologiques de l'écosystème pyrénéen. Cela passe surtout par une aide aux bergers dans les zones à ours en finançant des cabanes, des filets de protection et en leur fournissant des radio-téléphones durant la belle saison.

Son slogan est : "Pour que l´ours et le berger puissent vivre ensemble dans les Pyrénées".

 

FNE : France Nature Environnement France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d'un mouvement de 3000 associations, regroupées au sein d'une centaine d'organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Elle est notamment associée au groupe national loup et porte la voix des défenseurs de la biodiversité.

 

Le klan du loup : Association qui a pour but la défense du Loup en France, l'aide au retour naturel du Loup sur le territoire, la valorisation du loup. Ses actions principales sont le développement du contacts avec d'autres associations ou organismes ayant le même but, la publication de communiqués et la participation à des débats.

 

La   pastorale   pyreneenne: anciennement association pour la Cohabitation Pastorale

Association qui a pour objectif la conservation de l'ours et protection de la faune, de part les activités qui y sont liés (tourisme et chasse). Mais elle ne milite pas pour la réintroduction de l'ours. Elle est majoritairement composée d’éleveurs, de berges et d’apiculteur et oeuvre en proposant des solutions pour la protection des exploitations agricoles.

 

Pays de l’our ADET : (ADET: Association Pour le Développement Economique et Touristique)

L’association est implantée dans les pyrénées et a pour objectif de restaurer une population viable d’ours, promouvoir les activités respectueuses de l’environnement et oeuvrer pour faciliter la cohabitation entre l’ours et l’Homme.  Elle est en partie à l'origine des premiers lâchers d'ours en Pyrénées centrales en 1996-97, puis de 5 autres en 2006. Il réalise des actions d’information et de sensibilisation à destination du grand public, du lobbying, organise des évènement.

 

Syndicat JA & FDSEA 05

Jeunes Agriculteurs & Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles.

Leur but est de protéger le pastoralisme et le métier de berger, en démontrant la nocivité du loup. Ils organisent souvent des manifestations à cet effet.

 

FDSEA : Fédérations départementales des syndicats d’exploitants agricoles. Ces fédérations sont dirigées par la FNSEA.

 

IPHB : Institution patrimoniale du Haut Bearn. Elle se définit comme un rassemblement de partenaires qui réfléchissent ensemble aux solutions les plus adaptées pour construire l’avenir des trois vallées béarnaises. Son objectif à propos de l’ours est de favoriser la cohabitation entre l’Homme et l’animal par des mesures d’informations et d’aides aux éleveurs.

 

 

 

Acteurs institutionnels :

 

 

Union Europeenne : Par le biais de commissions dédiées du parlement européen, du conseil de l’Union européenne, de la commission européenne, ainsi que l’agence européenne pour l’environnement, est chargée d’établir la politique européenne de l'environnement.

 

ministere de l’ecologie, du developpement durable et de l’energie : prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable, de l’environnement et des technologies vertes, de la transition énergétique et de l’énergie. Il est en charge, en partenariat avec le gouvernement, d’établir les politiques nationales liées à la gestion des prédateurs en France.

 

Dreal : En France, les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) sont des services déconcentrés du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et du ministère du Logement et de l'Égalité des Territoires. Il y en a 21 en France. Elles sont chargées de mettre en oeuvre les politiques de l’état, dans des domaines comme l’urbanisme, l’écologie, la gestion de la biodivesité etc

 

UICN : Est l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. C’est une ONG transnationale présente dans 140 pays. Elle conseille les gouvernements et l’ONU, elle mène des actions à travers le monde pour la protection de la nature et informe le grand public sur les enjeux de cette protection. Elle dresse une “liste rouge” des espèces en danger, qui est la référence en matière de protection de la faune et de la flore.  

 

ONCFS : Est l’Office National de la Chasse et de la Faune sauvage. C’est un établissement public, dirigé par les ministère de l’écologie et de l'agriculture. L’organisme est chargé de la surveillance des territoires, des études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats, de conseiller les collectivités locales sur la gestion et l’aménagement des territoires et la gestion des activités de chasse.

 


MNHN: Le muséum d’histoire naturelle est un établissement public français de recherche et de diffusion de la science naturaliste. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de l’environnement. Il bénéficie du statut d’expert scientifique.